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Dans cet article, je vous fais traverser l’Océan Atlantique pour vous amener à New-York où le petit Marc naît en 1963. Il grandit dans l’Upper West Side, élevé par sa grand-mère qui lui transmet l’amour du tricot et de la couture. Naturellement, il étudie dans de grandes écoles de design et lance ses premières collections dans les années 80.

Pour Marc Jacobs, « la mode n’est pas une nécessité. C’est une joie, cela fait partie de l’art de vivre. » Une philosophie que j’approuve et partage pleinement.

Directeur artistique de Vuitton de 1997 à 2013, il dépoussière les malles emblématiques en colorant le classique monogramme LV, il bouscule les références européennes avec ses influences américaines, bref, il transforme intrinsèquement et audacieusement cette grande maison qu’il relance sur la scène internationale.

Difficile de résumer le style de Marc Jacobs en quelques mots tant ses inspirations sont multiples. Je retiendrai la décontraction, la fraîcheur et l’amusement avec lesquels il traite ses collections.

Et c’est bien cela que je retrouve dans toutes mes paires de Marc Jacobs! Oui, vous avez bien lu « mes » car je rajoute confortable à tous ces adjectifs, ce qui me fait multiplier à coup sûr mes petits souliers!

Ici, je vous présente une paire de bottines inspiration Far West. Et ce n’est pas moi qui le dis mais ma fille de 5 ans qui m’a demandé si j’allais « faire du cheval » une fois que je les avais chaussées.

Parfois, il faut savoir donner du volume pour accentuer la finesse d’une forme. Un détail que j’adore dans cette chaussure ; la largeur de sa tige et les plis qui dégoulinent sur la cheville laissent naître un mollet tonique et galbé.

Le rebond des formes, tel est le parti pris pour cette tenue…

J’ai ainsi pensé à adapter ma jupe culotte Chamade. Pour être honnête, j’avais depuis des mois l’envie d’une version courte. L’occasion ne pouvait pas se manquer!

J’ai retrouvé un coupon de velour d’une couleur incroyable: indéfinissable (entre le gris, le bleu et le vert) et douce à la fois.

J’avoue que cette matière s’est révélée un peu rigide pour tous ces plis mais ce volume est totalement assumé car il vient souligner une taille haute et ceinturée.

Pour  le haut, une jolie blouse dans une flanelle beige chiné vient compléter cette silhouette et lui apporte un esprit bohème et décontracté.

Mais arrêtons nous un peu sur ce modèle… Il faut que je vous avoue que je suis une éternelle insatisfaite et j’ai un regard très (très) critique sur mon travail. D’ailleurs, peu de mes créations trouvent grâce à mes yeux  totalement. Ce trait de caractère semble être un inconvénient mais au final, non! C’est plutôt un avantage car il permet de me dépasser et de ne jamais me contenter du juste « bien ».

Revenons donc à cette blouse: le modèle, la réalisation, les finitions, tout me plaît! Et cette matière… J’ai sélectionné une flanelle de coton italienne d’une qualité dingue! Et vous ne le voyez pas sur les photos, mais elle est d’une douceur qui vous caresse et vous réchauffe le corps.

Notez également l’évasement de la manche qui répond à celui de la jupe culotte… Et vous avez peut-être déjà remarqué ce superbe collant résille beige que j’ai sorti du fond d’un tiroir parce que je me suis dit qu’il apporterait un petit truc en plus 😉

Look bonus 1:

J’associe un pull Charmant à ma jolie jupe culotte Chamade

Look bonus 2:

Ces bottines accompagnaient très bien ma version hivernale de la robe Charivari.